Printemps des poètes à Villers-lès-Nancy

Un public fort nombreux de fidèles et de nouveaux amoureux de la poésie s’était donné rendez-vous vendredi 15 mars dans les salons du Château de Madame de GRAFFIGNY pour assister à la soirée attendue du «Printemps des Poètes 2019» dédié au thème de la «Beauté».

La séance fut inaugurée par un sketch humoristique joué par Nicole BARDIN-LAPORTE et Philippe MITRE, puis de nombreuses interventions de récitants, le plus souvent auteurs des poèmes proposés, alternèrent avec les prestations des musiciens Jean-Pierre, Gérard, Jean et Laurent du groupe «Jeudi Soir» interprétant un répertoire de musique gaélique dans un climat de réel enchantement. Jean Pierre GEORGE, le guitariste, nous ravit aussi par la poésie de ses chansons dont il compose paroles et musique. Gérard BONHOMME nous charma en lisant la traduction d’une chanson gaélique jouée par l’orchestre.
Monsieur François WERNER, maire de Villers-les-Nancy était présent, et prit la parole pour lire un poème qui avait marqué sa jeunesse : «Je suis vertical» de Sylvia PLATH, poète américaine.

L’éclectisme des sujets gravitant autour du thème proposé, la richesse des émotions permirent de dégager quelques aspects de la «Beauté» dans la poésie.

Comment ne pas ouvrir la séance par la lecture de «La Beauté» de Baudelaire ? C’est ce que fit Dominique Poirot-Goury .                                                                 Presque tous les textes étaient des productions personnelles proposées par leurs auteurs : «Grimaces», «Où est le Poète» ? «La Beauté est dans le Pré», «Message», «Racisme»…

D’autres poèmes comme ceux de Samuel Sibout ne portaient pas de titre mais évoquaient aussi la beauté.

Un poème d’un poète italien contemporain Domenico RUSCETTA, «Calda Stagione», extrait d’un recueil de poèmes intitulé «E vien la Sera» fut d’abord lu dans sa langue originale par Bernard Tanzi puis traduit par Ginette, son épouse, avec le souci de faire partager le bonheur profond né de la Beauté du quotidien, des rites et des lieux familiers transcendés par l’écriture et l’émotion qui en émane.

La séance arrivait à sa fin mais le public réclama une suite… des poètes s’exécutèrent volontiers pour le plus grand plaisir de tous.

La séance s’acheva autour d’un apéritif convivial qui permit au public ravi d’échanger ses impressions, ses ressentis, ses enthousiasmes. Un moment enchanté privilégié qui fleurit notre quotidien et nous fit oublier les frimas et giboulées de mars ! G. TANZI

 

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