Héloïse est née en 2000 ! Elle habite Coume, un petit village à côté de Boulay (57). Elle poursuit actuellement ses études en 1er S à Saint-Avold, dans une filière franco-allemande, visant à préparer simultanément le double diplôme : baccalauréat français et l’abitur allemand. Si tout se passe bien (et pourquoi en serait-il autrement ?), elle envisage de viser un master lui permettant de devenir journaliste. Mais son rêve serait un jour de vivre de sa plume…
Et pourquoi pas ? Héloïse est en effet une écrivaine très précoce qui a commencé à noircir des pages blanches dès onze ou douze ans pour publier, à 14 ans( !), un premier ouvrage : Le Monde d’En Bas, d’abord en autoédition puis aux Éditions du Quotidien. Suivront deux autres tomes du même livre en 2015 et 2016 publiés cette fois chez RruyzZ. Héloïse n’a décidément pas perdu de temps, avec ces trois livres, pour s’engager dans le genre de la saga de « fantasy » où les personnages vivent dans un monde différent du nôtre, peuplé de magiciens et de créatures fantastiques aux pouvoirs extra ordinaires !
Elle a par ailleurs été sélectionnée deux fois pour le concours Littérature et Musique Gabriel Pierné ce qui lui permet de figurer dans deux recueils collectifs édités au « Souffle Court » avec deux nouvelles : Une nuit avec Baker en 2015 et Tel le Phénix en 2016. Ces nouvelles adoptent cette fois le genre réaliste car Héloïse a le souci de diversifier ses styles d’écriture.
On voit qu’Héloïse fait montre d’une imagination créatrice foisonnante, qui n’a rien à voir avec de « l’eau de rose » (il suffit pour s’en convaincre de lire l’extrait de l’un de ses romans figurant en regard de cet article !), et que son jeune âge ne l’empêche pas de présenter déjà un bilan très fourni.
Héloïse est une jeune personne très souriante appréciant l’humour et qui, au-delà d’une apparente timidité, aime l’ironie, parfois même la dérision qu’elle n’hésite pas à s’appliquer à elle-même ce qui témoigne d’une déjà grande maturité et d’une personnalité bien affirmée. Elle apprécie l’ouverture d’esprit et essaie de rester gaie et positive quelles que soient les circonstances.
Héloïse aime beaucoup lire évidemment et ses goûts littéraires vont vers Pierre Bottero, John Flanagan, Rick Riordan, Daniel Pennac, Émile Zola et Stendhal. Elle aime la musique celtique, surtout la bretonne, sur laquelle elle adore danser dans les bals « folk » qui comptent parmi ses rares loisirs, car, études obligent, elle court constamment après le temps. Ses goûts révèlent un certain éclectisme entre la modernité spécifique et naturelle pour son âge et un certain classicisme.
On ne s’étonnera donc pas qu’une créatrice telle Héloïse, si passionnée et si bouillonnante de l’envie de donner vie à des univers aussi riches et fantastiques que ceux de ses romans, se choisisse comme devise, ou plutôt comme slogan : « L’imagination au pouvoir ! »
Bernard Appel