Vendredi 23 Novembre 2018, c‘est dans le salon habituel du château Madame de Graffigny, trop exigu pour recevoir tout un public enthousiaste, que la rencontre organisée par l’antenne APAC de Villers-lès-Nancy eut lieu. Elle était dédiée à l’humour, aux jeux de mots, aux calembours, au non-sens et à la dérision et animée par Nicole BARDIN-LAPORTE..
C’est un grand nom de l’humour : Raymond Devos, qui fut représenté ce soir-là, comme l’an passé, par Monsieur Paul Haydont, à la grande joie de tous.
Raymond Devos étant aussi musicien, il était important de créer une ambiance musicale à la soirée. Trois jeunes musiciens acceptèrent ce rôle : Manon François au saxophone, Louis Haydont à la trompette, Théophile Haydont à la clarinette. Merci à eux ! Parfois Paul Haydont, à la clarinette, se joignit au trio lors des intermèdes musicaux.
Monsieur le Maire François Werner était présent, et prit la parole pour remercier l’APAC et l’action de Nicole Bardin-Laporte qui retraça la biographie de Paul Haydont. Il était expert-comptable, mais le domaine artistique jouait déjà un rôle important dans sa vie : musique, théâtre, écriture, image et vidéo. Investi dans chacun de ces domaines comme membre actif, il était aussi auteur, créateur. Bien sûr, il admirait Raymond Devos et il le rencontra à plusieurs reprises en 1996 et 1997.
La séance commença par un extrait musical. Au fil des intermèdes musicaux nous entendrons des passages de Mozart, Haendel, Purcell, Haydn, Careless et Beethoven. Puis les sketches ponctués par les passages musicaux se succédèrent.
La richesse des histoires s’articula autour du thème du non-sens de la vie urbaine, mais aussi autour de thèmes touchant au cœur de l’être, à la spiritualité, à la métempsychose… Rien ne fut écarté d’un programme éclectique, pourvu que l’humour, la dérision, grâce aux jeux du langage, fassent éclater de joie mais aussi réfléchir un public de connivence avec le raconteur.
Chacun souligna la performance de Paul Haydont dont la qualité de conteur est remarquable et qui fit revivre un des plus grands poètes populaires des dernières décennies. C’est un public ravi qui se sépara après avoir «bissé» le conteur et les musiciens et souhaita voir reconduite une telle séance revigorante, bienvenue en cet automne pluvieux et morose. G. TANZI