Fils d’une libraire genevoise et d’un professeur de français – et arrière-petit-fils de l’homme politique Jacques Dicker –, Joël Dicker suit sa scolarité à Genève, et part suivre le Cours Florent à Paris pendant une année, avant de revenir en Suisse et d’étudier le droit à l’ université de Genève d’où il sortira diplômé. Il a été attaché parlementaire au Parlement suisse.
À l’âge de dix ans, il fonde La Gazette des animaux, une revue sur la nature qu’il dirigera pendant sept années et qui lui vaudra de recevoir le Prix Cunéo pour la protection de la nature et d’être désigné « plus jeune rédacteur en chef de Suisse » par la Tribune de Genève.
Joël Dicker écrit ensuite ses premiers textes. Une première nouvelle de trente-trois pages, Le Tigre, est remarquée en 2005 dans le cadre du Prix international des jeunes auteurs destiné aux 15-20 ans à Lausanne, et publiée dans le recueil des lauréats aux éditions de l’Hèbe.
En 2010, il reçoit le Prix des écrivains genevois pour son premier roman Les Derniers Jours de nos pères.
Joël Dicker publie son second roman, La vérité sur l’affaire Harry Quebert, en septembre 2012. Ce roman, traduit en 40 langues et vendu à 5 millions d’exemplaires à travers le monde, sera récompensé en France du Prix de la Vocation de la Fondation Bleustein-Blanchet, du Grand Prix du roman de l’Académie française et du Prix Goncourt des Lycéens.
En 2015, paraît Le Livre des Baltimore, son troisième roman. Son quatrième roman, La Disparition de Stephanie Mailer, paraît en mars 2018.
La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert a été adaptée en série télévisée. Produite par la MGM et réalisée par Jean-Jacques Annaud, avec Patrick Dempsey dans le rôle de Harry Quebert.
Extraits du roman La vérité sur l’affaire Harry Quebert
« J’aimerais vous apprendre l’écriture, Marcus, non pas pour que vous sachiez écrire, mais pour que vous deveniez écrivain. Parce qu’écrire des livres, ce n’est pas rien : tout le monde sait écrire, mais tout le monde n’est pas écrivain.
- Et comment sait-on que l’on est écrivain, Harry ?
- Personne ne sait qu’il est écrivain. Ce sont les autres qui le lui disent. »
” Un nouveau livre, Marcus, c’est une nouvelle vie qui commence. C’est aussi un moment de grand altruisme : vous offrez, à qui veut bien la découvrir, une partie de vous. Certains adoreront, d’autres détesteront. Certains feront de vous une vedette, d’autres vous mépriseront. Certains seront jaloux, d’autres intéressés. Ce n’est pas pour eux que vous écrivez, Marcus. Mais pour tous ceux qui, dans leur quotidien, auront passé un bon moment grâce à Marcus Goldman. Vous me direz que ce n’est pas grand-chose, et pourtant, c’est déjà pas mal.
Certains écrivains veulent changer la face du monde. Mais qui peut vraiment changer la face du monde ?”
« Les mots c’est bien, Marcus. Mais n’écrivez pas pour qu’on vous lise : écrivez pour être entendu. »
” Un bon livre, Marcus, est un livre qu’on regrette d’avoir terminé.”